EXIT
a domestické CANNES
2000 ! Ca
y est, LES DAUPHINS LIBERES ont rangé leurs bouées et ont réintégré
leur cher bassin parisien. Oualalah, plonger ses ailerons dans la piscine du
Martinez, à proximité des starlettes occupées à se dorer la pillule, ça le
fait bien quand même… surtout quand on resquille ! allez, pissons
gaiement sur le tristement fameux leïtmotiv cannois : « non, désolé,
messieurs, ça va pas et’possib » ! Alors,
des nouvelles bien cannoises sur EXIT :
cette année, les murs, les façades, les vitrines, les terrasses des
palaces, les scooters de location, bref toutes les surfaces planes de la
Croisette ont été envahies par les superbes stickers noir, blanc et rouge du
film ! partout, y en avait, PARTOUT ! – il paraît que même notre
site chéri aurait été stické durant notre absence… En
tout cas, les festivaliers se sont grattés le portable toute la semaine en se
demandant : « mais, putaing, c’est quoi, EXIT ? »…
nous, on sait, nous, on sait ! et vous aussi… (voir semaines précédentes) Le
phénomène EXIT ne s’est pas cantonné à la rue : les repas
mondains, comme celui du producteur Louis BECKER et les soirées les plus privées
– comme celle de Marc DORCEL et de son site PRIVATE – ont été pris
d’assaut par les joyeux stickers de la bande à PREVOST – le producteur du
film : les plus jolies filles
arboraient fièrement sur leur poitrines gorgées de soleil les armes du premier
long de MEGATON – qu’on a d’ailleurs surpris en smoking et en éternel
bandana monter les marches du palais le vendredi 19 mai avec sa bande de tueurs
en liberté, dont Manuel BLANC et son pote Laurent BOUHNIK. Ce
même 19 mai, ça été l’authentique folie meurtrière au Monkey Club, la boîte
branchée tenue par M’sieur Ludo, qui s’était téléporté à l’occasion
du festival dans le sous-sol du NOGA Hilton. En effet, c’était le soir
historique de la SERIAL PARTY KILLER, la fiesta destinée à faire la
promo du film. Bien sûr, on a pu rentrer, bouger nos corps d’adonis marins et
même voler tout pleins d’images ! (voir nos jolies petits compositions
ci-jointes) Une
pure déco, qui reprenait l’univers du film, la voix de Féodor ATKINE qui
vous glaçait les sangs dans le sas qui menait à la teuf, des DJ’s survoltés
qui ont joué hardcore direct, une distribution de tee-shirts collectors EXIT
qui a failli tourner à l’émeute…bref, on a assisté à la meilleure fête
de Cannes – celle de Joey STAR et de son film OLD SCHOOL faisait pâle
figure à côté, malgré un cadre plus luxueux, la Villa Mogador. Bon,
Papa Luc a bien voulu venir à la SERIAL PARTY, mais, d’après nos
indics bien placés, la foule grouillante l’a découragée à cinquante mètres
de l’entrée… il est rentré se coucher dans sa chambre du CARLTON en rêvant
que toutes ces mêmes gens se massaient devant les cinoches, à la sortie d’EXIT
le 12 juillet. De
toutes façons, le président était vanné par le festival – eh oui, le
smoking, ça change du tee-shirt large – et n’est même pas allé à la
grosse fête Canal + donné à l’occasion d’une de ses productions, THE
DANCER de Fred GARSON. Pour tous les complices des DAUPHINS LIBERES, en mal de sensations fortes, voici quelques liens sympas : unFilmde.com
des infos sur le cine de chez nous
indépendant,
KEEP FIGHTING : le combat continue et les DAUPHINS LIBERES seront aux premières loges, c'est promis ! en attendant, FAITES PASSER !
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